Dernières actualités avec #Jeju Air


24 Heures
22-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Une erreur de pilotage aurait coûté la vie aux 179 victimes du crash de Jeju Air
Une collision avec un oiseau et une faute imputée au pilote auraient précipité le Boeing 737 dans un mur à l'aéroport de Muan, en décembre 2024, indique un rapport controversé. Publié aujourd'hui à 09h58 Le crash de Jeju Air en décembre 2024 fut la pire catastrophe aérienne de l'histoire de la Corée du Sud (image d'archives). AFP/JUNG YEON-JE Les proches des victimes du crash d'avion le plus meurtrier jamais survenu sur le sol sud-coréen ont dénoncé un rapport gouvernemental qui attribue la catastrophe à une erreur de pilotage, a déclaré une représentante des familles à l'AFP mardi. La Corée du Sud a connu la pire catastrophe aérienne de son histoire sur son sol le 29 décembre dernier quand un Boeing 737 de la compagnie à bas coûts Jeju Air, en provenance de Thaïlande, a atterri sur le ventre à l'aéroport de Muan (sud-ouest) avant de se fracasser contre un mur en bout de piste et de prendre feu. Le crash a fait 179 morts. Seuls une hôtesse et un steward ont survécu. Des familles dénoncent le rapport du gouvernement Le Ministère sud-coréen du territoire, des infrastructures et des transports a déclaré à l'AFP qu'il avait prévu de publier les conclusions partielles de l'enquête sur le crash ce week-end. Il a néanmoins annulé une réunion d'information et choisi de retenir le rapport après que les familles s'y sont opposées, affirmant qu'il pouvait induire en erreur. Le rapport indique qu'une collision avec un oiseau a endommagé le moteur droit de l'avion, mais que le pilote a coupé par erreur le moteur gauche, a déclaré à l'AFP Kim Youn-mi, qui représente les familles, et a lu le document. «Nous n'avons reçu aucune explication adéquate à ce sujet», a-t-elle ajouté. Le syndicat des pilotes se dit «indigné» Le syndicat des pilotes de Jeju Air a également critiqué le rapport, affirmant qu'il était «profondément indigné» par les conclusions et qu'il rejetterait «fermement la tentative malveillante de faire porter la responsabilité sur le pilote». Une collision avec des oiseaux ou encore la défectuosité du train d'atterrissage constituent des pistes évoquées pour expliquer le crash. Le mur contre lequel l'avion s'est écrasé est aussi en question. Le rapport final devrait être publié en juin 2026. À lire aussi sur le crash de Jeju Air Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
22-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Action de groupe contre Stellantis sur les airbags Takata, couvre-feu pour mineurs à Nîmes, bilan des soldes d'été... Les 5 infos à connaître ce 22 juillet
Corée du Sud: le pilote du Boeing 737-800 de Jeju Air aurait coupé le seul moteur intact avant le crash de l'avion Le Boeing 737-800 qui s'est écrasé le 29 décembre 2024 à l'aéroport de Muan, tuant 179 personnes, avait été endommagé par des oiseaux. Dans un rapport, le Bureau d'enquête sud-coréen pointe une erreur de pilotage, une théorie critiquée par les familles de victimes.


Le Parisien
21-07-2025
- Business
- Le Parisien
Crash mortel en Corée du Sud : un rapport met en cause les pilotes, qui n'auraient pas coupé le bon moteur
Des réponses, sept mois après le drame. Les pilotes de l'avion de la compagnie Jeju Air, qui s'est crashé lors d'un atterrissage en Corée du Sud le 29 décembre dernier, pourraient avoir fait une erreur au moment de tenter d'éviter ce terrible accident qui a coûté la vie à 179 personnes. Ce jour-là, un Boeing 737-8AS parti de Bangkok, en Thaïlande, avec 181 personnes à bord, tente d'atterrir à l'aéroport de Muan. Mais, en plus de mauvaises conditions météorologiques, un oiseau est entré en collision avec le réacteur droit de l'appareil. L'avion n'a jamais réussi à redécoller, finissant sa course dans un mur en bout de piste, ce qui a provoqué une impressionnante explosion . Les premiers éléments de l'enquête menée par la Corée du Sud, révélée par Reuters , mettent en cause les pilotes de ce vol de la compagnie Jeju Air. Quelques secondes après avoir percuté l'oiseau, ils auraient éteint le moteur gauche de l'appareil au lieu du droit. Ainsi, leur seul moteur fonctionnel n'était plus en service, et ils n'avaient plus la capacité de redresser l'avion avant la fin de la piste. Toujours selon l'agence de presse, l'enregistreur de voix du poste de pilotage, les données informatiques et un interrupteur physique du moteur trouvé dans l'épave de l'avion confirment cette théorie. MBN et Yonhap, deux médias sud-coréens, indiquent de leur côté que les enquêteurs ont présenté cette version aux familles des victimes samedi et dimanche. Les conclusions de cette enquête devaient être diffusées publiquement ce week-end, rapportent Reuters et la BBC , mais une protestation de la part des familles endeuillées a fait reporter cette présentation. Si elles ne contestent pas les premières constatations effectuées, elles demandent à ce « qu'un examen complet et minutieux » soit effectué. Les proches des victimes regrettent notamment que la présence d'un mur en bout de piste, qui a provoqué une explosion fatale pour la quasi-totalité des passagers , ne soit pas mentionnée dans les conclusions de l'enquête.


Le Figaro
21-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Corée du Sud : le pilote du Boeing 737-800 de Jeju Air aurait coupé le seul moteur intact avant le crash de l'avion
Un moteur du Boeing 737-800 qui s'est écrasé le 29 décembre 2024 à l'aéroport de Muan, tuant 179 personnes, avait été endommagé par des oiseaux. Dans un rapport, le Bureau d'enquête sud-coréen pointe une erreur de pilotage, une théorie critiquée par les familles de victimes. L'enquête menée par la Corée du Sud sur l'accident mortel de l'avion de Jeju Air le 29 décembre 2024 a permis de recueillir des «preuves évidentes» que le pilote a coupé le moteur le moins endommagé après une collision avec un oiseau, a déclaré lundi une source proche de l'enquête à Reuters. Les éléments de preuve – y compris l'enregistreur de voix du cockpit, les données informatiques et un commutateur moteur retrouvé dans l'épave – montrent que le pilote a éteint le moteur gauche au lieu du moteur droit lorsqu'il a pris des mesures d'urgence après l'impact avec un oiseau, survenu peu avant l'atterrissage prévu. «L'équipe d'enquêteurs dispose d'éléments clairs et de données de sauvegarde, donc ses conclusions ne changeront pas», a déclaré une source à Reuters sous couvert d'anonymat, car les enquêteurs n'ont pas publié de rapport officiel incluant ces éléments de preuve. Une source gouvernementale a déclaré que l'examen des moteurs récupérés de l'avion a confirmé qu'ils ne présentaient aucun défaut avant l'impact avec l'oiseau et le crash. Publicité Le crash du Boeing 737-800 survenu le 29 décembre à l'aéroport de Muan a fait 179 morts parmi les 181 passagers et membres d'équipage à bord, ce qui en fait la catastrophe aérienne la plus meurtrière sur le sol sud-coréen. Samedi, les enquêteurs ont indiqué aux familles des victimes que le moteur droit avait été plus gravement endommagé par l'oiseau que le gauche, et qu'il existait des éléments circonstanciels montrant que le pilote avait éteint le moteur gauche, pourtant moins atteint. Le Bureau coréen d'enquête sur les accidents aériens et ferroviaires (ARAIB), qui dirige l'enquête, n'a pas souhaité réagir auprès de nos confrères. Selon les règles internationales, un rapport final est attendu dans l'année qui suit l'accident. Un rapport préliminaire publié en janvier indiquait que des restes de canard avaient été retrouvés dans les deux moteurs de l'avion de Jeju Air après le crash, mais ne précisait pas l'étendue des dommages ou des débris retrouvés dans chaque moteur. Les familles des victimes critiques envers le rapport Les familles des victimes de l'accident ont été informées du rapport avant sa publication prévue, mais se sont opposées à sa diffusion, estimant qu'il semblait attribuer la responsabilité au pilote sans explorer d'autres facteurs contributifs, selon les avocats représentant les familles. Le Boeing 737-800 est sorti de la piste de l'aéroport de Muan lors d'un atterrissage d'urgence sur le ventre et s'est écrasé sur un talus contenant des équipements de navigation, ce qui a provoqué un incendie et une explosion partielle. Les représentants des familles des victimes et le syndicat des pilotes de Jeju Air ont estimé ce week-end que l'enquête devait également se concentrer sur le talus, qui, selon les experts en aviation, a probablement contribué au nombre élevé de victimes. Le syndicat des pilotes de Jeju Air a accusé l'ARAIB «d'induire le public en erreur» en suggérant qu'il n'y avait aucun problème avec le moteur gauche, alors que des traces d'oiseaux avaient été retrouvées dans les deux moteurs. Le syndicat reproche également à l'ARAIB de vouloir faire des pilotes des «boucs émissaires», sans démontrer scientifiquement que l'avion aurait pu atterrir en toute sécurité avec le seul moteur gauche activé. «Les accidents aériens sont des événements complexes, dus à une combinaison de facteurs», a rappelé le syndicat, ajoutant qu'aucune preuve n'avait été produite à ce jour pour soutenir l'idée que l'erreur du pilote serait la cause principale du drame. Les enquêteurs sont jusqu'à présent «muets sur la responsabilité de l'organisation», a déclaré le syndicat. Les familles endeuillées demandent que tous les faits entourant l'incident soient clarifiés.